Pas de Renaissance sans traduction
Désireux de recréer l’Empire romain, Charlemagne (747-814) favorisa le réveil des études et le rétablissement de la civilisation antique dans un esprit chrétien. À sa cour d’Aix-la-Chapelle, il réunit les meilleurs esprits d’Europe, dont le moine anglais Alcuin, qui rassembla des manuscrits afin de constituer la bibliothèque du palais. Cette Renaissance donna lieu à une certaine activité de traduction, tout comme celle qui eut lieu dans le monde musulman sous la dynastie des Abbassides, puis plus tard, après la chute de Constantinople.