Le mot en traduction
En traduction, la tarification est le plus souvent au nombre de mots. Malheureusement, car cela revient à vendre des pommes de terre au gramme, et cela engendre parfois des comparaisons et des décisions d'achat puériles.
Il reste toutefois un certain nombre de langues ou pays dans lesquels l’unité est plutôt la page ou la ligne. Dans tous les cas, et quelle que soit l’unité pratiquée, il est important de connaître les règles de comptage qui s’appliquent, que ce soit entre l’agence de traduction et son client, ou entre l’agence de traduction et le ou les traducteurs. Et il est important pour toutes les parties prenantes de se mettre d’accord sur les outils de comptage utilisés. Pour les fichiers les plus courants, (Word, Excel, Powerpoint) l’habitude a été prise d’utiliser l’outil statistique de ces logiciels. Il sont souvent justes, sauf en cas d’en-tête, pieds de page, mises en pages spécifiques ou textes en mode image.
Les mémoires de traduction utilisées par les traducteurs comportent elles aussi des outils statistiques. Mais ceux-ci donnent des résultats souvent supérieurs, surtout s’il sont paramétrés de manière inflationniste.
Il existe enfin une troisième catégorie d’outil de comptage des mots, tels que Wordcount ou Anycount, plutôt fiables, mais là encore il faut les paramétrer convenablement.
Les écarts peuvent atteindre 15% entre un décompte juste et le comptage fait par certains logiciels de TAO tels que Trados. Si bien que parfois, le client achète le moins-disant en se fiant au prix au mot, mais se retouve avec une facture alourdie par un décompte de mots erroné.