La qualité de la traduction conditionne la qualité du produit de notre client et la satisfaction du client de notre client.
Notre client : une entreprise de construction mécanique spécialiste des gros ensembles mobiles.
Le contexte : la négociation d’un marché à l’exportation vers la Russie.
Notre client émet une demande de prestation de traduction et d’interprétariat auprès d’A4TRADUCTION Normandie. Il ne donne pas suite à notre offre de traduction et annule celle d’interprétariat à la dernière minute, son partenaire (plutôt avisé) l'informant qu'il se déplace averc son propre interprète.
L’erreur : la traduction de la documentation technique est réalisée par un non professionnel, le partenaire russe vient avec son interprète. Notre traductrice/interprète a travaillé sa prestation en amont.
Elle est professionnelle, elle me demande d’alerter notre client.
Elle me signale que :
1. la documentation technique a été traduite par plusieurs traducteurs puisque le vocabulaire technique n’est pas homogène. A plusieurs endroits du texte, les noms de pièces mécaniques identiques sont traduits par des mots différents.
2. Les données techniques des mesures de tolérance sous contraintes des pièces mécaniques sont mal traduites : la tolérance de 1 MM devient « plusieurs millimètres » dans le document traduit.
Conséquence, un risque probable :
1. De ne pas avoir maitrisé l’information lors de la relation commerciale, parce que l’interprète aura été celui du client.
2. De non-satisfaction du client lors de la mise en œuvre des matériels.
3. De litige commercial et donc financier sur un contrat dont certains termes ne correspondent pas à l'original.
4. De la perte d’image sur un marché export à fort potentiel.
Quelques Euros économisés sur la traduction, quelques millimètres d’erreur - pour risquer combien de CA ?