Pour vos demandes de devis :
FTP sécurisé si pièces jointes >10M
Tel : 01 80 92 56 40

Le blog de agence-traduction-paris

La Coface assure la traduction pour les TPE

L'exportation : le problème de la traduction

La Coface, avec son Assurance prospection premiers pas, a mis le doigt sur un problème : celui de l'exportation des TPE et des petites PME, et notamment sur l'incroyable retard des mentalités françaises vis à vis de la traduction : 50% des exportateurs français n'ont pas de site web en anglais, sans parler des autres langues parlées sur leurs marchés.

 Le dispositif A3P assure 65% d'un montant maximal de 30 000 €, soit 19 500 €.

 Si votre investissement ne génère aucun chiffre d’affaires, vous n’aurez déboursé que 10 500 euros (30 000 -19 500).  S’il en génère, vous aurez à rembourser 10%, jusqu’à concurrence de 195 000 €, soit un maximum de 19 500 €, le montant de l’assurance Coface.

 L'occasion de prendre conscience que, sans traduction professionnelle du site web, de la documentation et des contrats, une TPE française conforte le cliché largement répandu et parfois justifié dans l'approche, de partenaire sympathique, mais amateur.

 

Autres articles du blog Blog A4 Traduction

 

 

Idées reçues : La traduction c'est facile

La traduction c'est facile, c'est cher et ça ne rapporte rien !

 

Une étude du Economist Intelligence Unit, filiale du journal économique The Economist donne un aperçu de la sous-estimation dramatique de l'enjeu linguistique dans les entreprises.

Ainsi, 49% des cadres interrogés sont conscients que la perte d'information liée à la traduction (ou à la non-traduction) a généré des pertes pour leur entreprise. 64% estiment que la barrière linguistique a rendu difficile leur implantation à l'étranger.

A vrai dire, ces chiffres ne surprennent guère. Mais le pire est le suivant : 47% pensent que leur entreprise ne fait rien pour y remédier.

Voici quelques hypothèses pour expliquer cette étonnante inertie :

- Ce qu'on appelle la mondialisation est un phénomène relativement récent, les conséquences au niveau linguistique n'ont pas encore été tirées par tous.

- Pour corriger une erreur, encore faut-il en être conscient. Or ce type d'information (sous-estimation des enjeux de la traduction et inadéquation des attentes et des process) mettrait en cause ceux qui les feraient remonter.

- Culturellement, les décideurs sont très insuffisamment exposés à ces enjeux. Mieux vaut avoir 18 en maths et 8 en anglais pour intégrer une grande école, que le contraire (cette enquête EIU étant mondiale, on peut penser que le mal n'est pas spécifiquement français).

- Une tendance à la surestimation de ses propres compétences en langues étrangères

Bilingue, peut vouloir dire :

Journée mondiale du livre et du droit d’auteur

Dale Carnegie, Hans Christian Andersen et Jules Verne sont les auteurs les plus traduits en Chine.

 

Et les trois premières places reviennent à Carole Bloch, Karen Kingsbury et Dianne Case en Afrique du Sud. Aux Émirat Arabes Unis, on privilégie les traductions de Lisa Bullard, Ute Krause et Doris Lessing, et en Argentine celles de José Trigueirinho Netto, Sigmund Freud et le yogi Ramacharaka. Les vedettes des Canadiens sont Bobbie Kalman, Robert L. Stine et Jean-Paul II, et celles des Australiens, Lorraine Wilson, Lyman Frank Baum et Paulo Coelho.

À l’échelle mondiale, Agatha Christie, Jules Verne, William Shakespeare, Enid Blyton, Lénine, Barbara Cartland, Danielle Steel, Hans Christian Andersen, Stephen King et les frères Grimm ont été les auteurs les plus traduits au cours des 30 dernières années, selon l’Index Translationum, bibliographie mondiale des traductions qui contient plus de deux millions de données sur 500.000 auteurs et 78.000 maisons d’édition de 148 pays.

Selon les statistiques de l’Index, les cinq principales langues cibles vers lesquelles on traduit sont l’allemand (avec 290.681 titres au cours des 30 dernières années), le français (237834), l’espagnol (228.142), l’anglais (145.184) et le japonais (124.241). Les cinq principales langues sources sont l’anglais (1.207.764), le français (213.340), l’allemand (196.535), le russe (100.848) et l’italien (65.423).

Imposer sa langue, c'est imposer sa pensée

Cet article de l'Express, Imposer sa langue, c'est imposer sa pensée daté du 28 mars 2012 résume fort bien un enjeu qui a deux aspects : l'aspect culturel et littéraire, avec ses versants nationalistes d'un côté, anti-mondialisation de l'autre - mais cet aspect n'est que la partie visible de l'iceberg - et un autre aspect qui représente plus de 90% des volumes (car la langue c'est aussi de l'écrit) traité dans un encart que nous reproduisons ici :

Des limites de l'anglais en entreprise

En 1999, le PDG de Renault, Louis Schweitzer, impose l'anglais dans les comptes rendus de réunions de direction. Une mesure sur laquelle il sera obligé de revenir, à la plus grande satisfaction de Claude Hagège. "Les entreprises qui ont adopté cette mesure ont perdu en efficacité. Pour une raison simple, que décrit très bien l'ancien patron de Sanofi-Aventis, Jean- François Dehecq : "Si nous imposons l'anglais à tous, les natifs anglophones fonctionneront à 100 % de leur potentiel, ceux qui le parlent bien en seconde langue, à 50 %, et les autres, à 10 %."" "Par ailleurs, il est faux de croire que l'anglais soit indispensable pour le commerce, reprend Hagège. C'est parfois le contraire. Quand on veut vendre un produit à un étranger, mieux vaut utiliser la langue de son client, qui n'est pas toujours l'anglais ! Une grande compagnie d'eau française est allée récemment à Brasilia. Quand ses représentants ont commencé à recourir à l'anglais, cela a rendu furieux les Brésiliens, qui possèdent, comme nous, une langue d'origine latine. Par anglomanie, nos commerciaux ont transformé un avantage culturel en handicap !"

Des économies contre-productives

Le poisson et le bananier

Et l'arbre qui cache la forêt

Dans son livre Le poisson et le bananier (en anglais "Is that a fish in your ear ?"), Davis Bellos aborde nombre de reproches que l'on fait traditionnellement à la traduction et aux traducteurs et les réfute un à un.

Certes cette "Défense et illustration de la traduction" a sans doute son utilité, mais en bon universitaire, David Bellos passe sous silence 99% des traductions qui se font dans le monde, c'est à dire les traductions dites techniques (par opposition à la traduction littéraire). Et là, il n'y a plus guère de débat : Traduire est un impératif absolu, une évidence, car c'est le passage obligé vers le dévelopemment et la coopération sous toutes ses formes, qu'elle soit politique, économique, financière, technique, etc.

L'arbre lui aura caché la forêt...

 

Autres articles du blog Blog A4 Traduction

 

 

Pages

 

Demande de devis :