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Le blog de Admin_a4

Les faux-amis de la traduction

Les faux-amis de la traduction


La traduction est, comme bien d'autres secteurs d'activité, sujette à des idées reçues et assez tenaces.


Il serait trop long ici de tenter de démontrer pourquoi telle assertion est fausse, d’autant que certaines réalités sont parfois contre-intuitives, mais disons que c’est le fruit de mes observations de professionnel depuis plus de 15 ans. Nombre de mes confrères y souscrivent, sans toujours oser le dire à leurs clients.

Les faux-amis de la traduction

1. Un comptable n’est pas un mathématicien et réciproquement. C’est exactement la même chose pour les traducteurs : Le traducteur n’est pas une personne bilingue, et une personne bilingue n’est pas un traducteur. Ceci dit, beaucoup de personnes bilingues pensent en savoir suffisamment pour devenir traducteur. Mais il y a une grande différence entre une aptitude à l’oral et un métier.

  •  Si vous avez des documents professionnels à traduire, faites-les traduire professionnellement, c'est-à-dire par un traducteur dont c’est le métier.

2. Un traducteur qui parle 10 langues ne sera pas meilleur traducteur qu’un traducteur qui maîtrise 2 langues. Au contraire.

  •  Privilégiez les traducteurs qui maîtrisent bien la traduction d’une langue vers une autre. C’est déjà assez compliqué comme ça.

3. Un traducteur n’est pas un interprète, même si certains interprètes sont aussi traducteurs

  •  Un traducteur, un interprète, une personne bilingue, un linguiste et un linguisticien sont tous des experts de la langue, mais ont chacun des compétences distinctes.

4. Un bon cv ne fait pas un bon traducteur et encore moins une bonne traduction

+ 40 %, et alors ?

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+ 40 %

Un CA en hausse de plus de 40 % au premier semestre, par rapport au premier semestre 2018 qui n’était pas mauvais, c’est un bon résultat. Certes, nous n’en sommes pas mécontents, mais ce n’est pas le résultat d’objectifs commerciaux, de volonté de croissance pour la croissance, ou d’un expansionnisme égotique.

 

De quoi est-ce le résultat ?

Sans doute déterminé par notre passé de traducteur, notre objectif est plus de produire de bonnes traductions que de bons résultats commerciaux ou financiers. Mais curieusement, les bonnes traductions assorties d’un bon service fidélisent les clients, qui nous recommandent à leur tour à l’intérieur de leur entreprise ou dans leur nouvelle entreprise lorsqu’ils en changent. Et la logique se retrouve à nouveau sur ses pieds : le bon service produit de bons résultats commerciaux et financiers et non le contraire.

1919-2019, le traité de Versailles

Les interprètes de la Paix

La diplomatie et les langues ont partie liée : se souvient-on que Louis XIV, soucieux de nouer des relations avec l'Orient et la Chine fonda l'Ecole des Langues Orientales, que l'on a longtemps connu sous le nom de "Langues O" ?

Pour le centenaire du traité de Versailles en ce 28 juin 2019, rendons hommage à Paul Mantoux, l'interprète de Clemenceau pendant les longues et complexes négociations entre les alliés.

Paul Mantoux fut plus qu'un interprète - Clemenceau parlait parfaitement anglais et sa femme était américaine - comme en témoigne l'ouvrage "Les délibérations du Conseil des 4". Ce fut aussi un artisan de la Paix, faisant la navette entre les parties, et arrondissant les angles lorsqu'il en avait la possibilité.

A partir de 1920, ce fut Paul Mantoux qui mit également sur pied le service d'interprétariat de la SDN, l'ancêtre des Nations Unies.

Le jargon juridique

La simplification du langage juridique


Après que le Conseil d’État, en ce début d’année 2019, a proposé de simplifier le vocabulaire juridique afin de rendre le langage de la justice plus accessible et plus compréhensible, il nous a semblé intéressant de nous pencher sur le sujet.
L'Ordonnance de Villers-Cotterêts d’août 1539, sous l’impulsion de François 1er, qui établissait le français (en lieu et place du latin) dans la langue juridique montrait déjà, à l’époque, combien il apparaissait essentiel que les actes administratifs soient rédigés et rendus dans une langue claire et compréhensible.

Aujourd’hui, quelques siècles plus tard tout de même, nous faisons le même constat : le langage juridique apparaît souvent abscons, alors qu’il semble évident que les arrêts rendus par la justice française doivent être "compréhensibles et entendibles". A ce titre, avez-vous déjà lu ailleurs que dans un acte juridique les expressions « il appert que », « des frais irrépétibles », « le document susvisé » ? En ce sens, le passage au style direct et à une langue plus fluide apparaît donc justifié.

Cela étant dit, ne peut-on pas considérer que simplifier la langue c’est chercher à l’appauvrir ? La complexité de notre langue c’est aussi sa richesse. Où peut-on encore lire des expressions latines de nos jours si ce n’est dans des jugements ou des arrêts de Cours d’appel ou de Cassation ? A l’heure de la mondialisation, l’on voudrait parler une langue unique comprise par tous ; dans ce cas, inventons le « globish » français !
Pas de conservatisme toutefois : la simplification n’est pas l’appauvrissement, c’est de la transparence.

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